Le 12 mai 2019 à 21h, nous sommes sortis du cinéma Reflet Médicis et nous étions heureux d’avoir regardé un bon film qui s’appelle La Salamandre. Nous n’avions jamais entendu parler de ce film et de son réalisateur Alain Tanner et nous sommes sorti l’esprit plein de questions.
Pour nous c’était une vraie chance de voir ce film de 1971 dans une salle de cinéma à Paris. Voilà les possibilités d’une ville qui adore le cinéma !
Tout en étant indépendants de l’espace et du temps, les trois personnages principaux du film nous transportent dans leur histoire par leurs efforts pour se retrouver eux-mêmes dans cette Suisse semblant inviter à l’immobilisme. Ils nous amènent (spectateurs) à réfléchir sur les relations entre les femmes et les hommes. Rosemonde est la principale protagoniste d’un fait divers qui a fait l’actualité en Suisse : elle aurait blessé son oncle avec un fusil ; Pierre lui est journaliste et a pour projet d’écrire un scénario autour de ce fait divers pour générer quelques revenus et enfin Paul, est écrivain amateur et va assister Pierre dans l’écriture du scénario.
Pour nous, il y a beaucoup de points communs entre Rosemonde et le personnage de Michel du film À bout de Souffle : ils vivent selon leurs propres vérités et sont constamment ennuyés et à la recherche de nouvelles aventures, leurs crises sont souvent inattendues.
Alan Tanner, souhaite conserver une certaine distance avec les spectateurs, mais pour autant il souhaite également partager avec eux ses réflexions et il l’a fait en réalisant environ 30 films jusqu’aujourd’hui.
C’était la découverte des Turquoises de cette semaine. Quel est la vôtre dans le cinéma ?
<< Pour découvrir nos projections à venir, visiter notre page >>
Turquoises 